Les salops !

Le pire, c'est qu'ils croient bien faire...

Il n'est pire salopard que celui qui s'ignore !

Le dégoût de ce que nous subissons par ces candidats au nombril démesuré n'est que peu de chose à coté de ce qu'ils nous réservent s'ils étaient élus.

Ne doutons pas que l'un ou l'une d'entre eux le soit !

Vu que le seul intérêt qui puisse les préoccuper, c'est le leur...

Pourquoi s'interrogeraient ils des nuisances engendrées si elles ne portaient ombrage à "leur crédibilité" ?

En fait, la différence fondamentale vient du point de vue.

Nous subissons et eux sont là en prédateurs profitant du contexte, sans vergogne. 

Leur priorité ne peut être la même que les nôtres.

Eux veulent le pouvoir et les richesses et nous, notre désir se limite à mieux vivre ensemble ! 

Ils ne se rendent même pas compte de ce que leurs révélations peuvent tordre d'espoirs chez les gens simples. C'est de "bonne foi" qu'ils assènent leurs dires d'enfoirés qui font tant souffrir ou tant rêver...

Mais, le rêve n'est pas la réalité !

Comment renonceraient ils à cette démagogie si confortable qu'efficace ! 

Supercherie venue de cette longue pratique héritée des pires despotes, le machiavélisme se décomplexe d'autant plus que l'écart se creuse entre notre réalité et leur concept d'une société qu'ils ne survolent qu'avec la morgue des privilégiés.

D'un autre coté, ce serait "open bar" pour les démagos ineptes qui tentent de conforter le peuple dans l'illusion...

L'alternance des stratégies carotte-bâton est si commune...

Les dés sont pipés.

Pour autant, abandonner le champ à ces salopards n'est que lâcheté.

Il faut aller voter car qui ne dit mot consent.

Si nous ne savons pas "pour" qui voter, voter "contre" ce que nous ne voulons ne nous satisfait pas pour autant ! 

Deux concepts peuvent se profiler dans cette déception. Soit, celui d'un escalier montant, soit de celui qui descend vers les tréfonds de l'abandon et de la résignation d'esclave...

Dans les deux cas, dans un escalier l'on ne se déplace que marche après marche, il ne faut pas confondre pour autant déplacement et destination. 

Même si parfois l'on a l'impression de descendre, l'important demeure dans l'objectif qu'il ne faut perdre de vue. Par là même se dessine l'orientation que l'on veut donner à sa vie...

Ensuite, le chemin prend tout son sens.

Bien que le cheminement soit plus présent que les objectifs, la noyade demeure le risque le plus élevé.

Or ce qui caractérise le naufrage, c'est bien évidemment le flot d'âneries dont on veut bien se laisser imprégner. 

Parce que pleuvent les clichés, il ne faut pas perdre de vue que l'important c'est le mouvement !

Le mouvement, c'est ce qui caractérise la vie. Tout concept figé est mortifère s'il fige nos pensées et nos actes...

Bien que l'on nous abreuve de "mort des partis", le danger dogmatique n'en est pas moins écarté tant qu'il restera quelques fous fanatisés !

Peut on lutter contre le mal autrement que par le mal ?

Là se pose le cadre autour d'un tableau catastrophique.

Actuellement le moindre des maux serait de pouvoir échapper au pouvoir des partis.

Cependant, tant que la constitution ne sera pas modifiée, rien n'évoluera.

La logique voudrait alors que se fonde un nouveau parti, comme "Podémos" en Espagne, mais créer un mouvement politique qui ne soit pas un carcan comme celui des partis classiques n'est certes pas chose aisée ! 

Compte tenu aussi que nulle confiance ne puisse plus être accordée aux nombrilistes, la seule issue qui se dessine demeure la Démocratie participative, voir directe ! 

Or, paradoxe extrême, ce type de démocratie ne pourra se réaliser sans un parti ou un mouvement politique pour en défendre et en installer le concept. 

La question essentielle demeure donc dans le potentiel des candidats à faire évoluer les Lois vers ce concept Démocratique réel !

A l'heure actuelle, seul le mouvement de "La France insoumise"  propose un début de changement...

Alors ? 

Sanjon.